L'OURS

29 avril 2005

L'ours, une bête qui sommeil dans mes souvenirs. Mon premier contact avec cette magnifique bête, remonte à l'été de mes 13 ans. Mon frère et moi comme à tout les étés, étions au Nouveaux-Brunswick. Deux jeunes citadins de Montréal en vacance chez la parenté. Nous étions avec un de nos cousin dans un petit camp de bûcherons de 5 mètres par 5 mètres, sans eau, sans électricité et loin de plusieurs kilomètre de toute civilisation. Nous étions au lit très tôt car au levée du jour ont devaient travailler dans le bois avec nos oncles. Vers 23 heure, croyant à un tremblement de terre le petit camp ce met à trembler. Moi, mon frère et mon cousin tombons du lit. Mon cousin charge la carabine, car ont attend un grognement à l'extérieur, et le camp tremble de plus belle. Réunis au centre du camp les yeux rivés sur la fenêtre et la porte, nous craignons alors que l'ours entre. Ont décide alors de faire le guet à tour de rôle, mais je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Le lendemain matin ont constate les dégats laissé par l'ours sur le camp, il avait littérallement labouré le bois en y faisant ces griffes.

Pas besoin de vous dire que la journée de travail fut ardu a empillé des pitounes de bois sur les cordes. Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, je me rend à la rivière pour pecher. Alors que je suis dans l'eau de la rivière, j'attend à quelque mètres de moi des remous, je me retourne, et me j'appercoi alors, l'ours. Figé par la peur je le regarde. De ces petits yeux, il me regarde, et se met alors à frapper l'eau de sa lourde patte. Je me rend compte alors qu'il ne me veut aucun mal, il ne fait que pecher. Il attrape alors une grosse truite et la balance sur la rive, il sort de l'eau, me regarde et mange son repas. Je reste toujour sur place, et le regarde s'éloigner.

Quelques années plus tard je raconte cette histoire a un amérindien avec qui j'ai travaillé sur un site archéologique. Il me dit alors que j'ai eu un privilège de rencontrer le symbole de puissance, de force et de respect. Cet animal pour les amérindiens a quelques chose de sacré, lorsque pour une question de survie du clan, ils devaient le chassé, ils transportaient la carcasse de l'ours à l'intérieur de leur habitation pour le débiter. Ce rituel demandait des efforts accrus pour les chasseurs, aucune parties de l'animal était perdus. Ce qui pouvait rester de la carcasse devait être placé sur un lit de branchage en hauteur sur un arbre pour éviter que d'autres animal profane les ossements. Car si ils manquaient de respect pour l'animal, l'esprit de celui-ci pouvait avertir les autres habitants de la foret a fuir les chasseurs, causant la famine du clan. Voila pour mon souvenir de cette magnifique bête!